Mauvais Sang (Leos Carax, 1986)
Num artigo dedicado a Mauvais Sang (1986) de Leos Carax, para o jornal Libération de 26 de Novembro de 1986, Serge Daney afirmava: Tôt ou tard chaque génération réinvente le romantisme. Avec Mauvais sang, Leos Carax a trouvé les acteurs qui donnent du corps à son histoire. Ciné-transfusion réussie. Em relação à personagem interpretada por Denis Lavant referia: Ce qui est beau (et qui fait qu'à la fin on pleure), c'est que les états d'âme d'Alex, loin d'être "exprimés" (mot suspect, bon pour les citrons) par le décor ou amplifiés par la mise en scène, son régulièrement cassés par les états du corps d'Alex. Par une difficulté à parler ("Langue pendue" est son surnom). Par un visage ni ange ni démon (c'est selon la lumière). Par un ventre qui parle et qu'on frappe. Car au nombre de ses tours de magicien, de clown triste e d'équilibriste, Alex compte le ventriloquisme. Et au nombre des ses failles, il y a cette douleur atroce qui transforme son ventre en béton (il a fait de la prison, il n'a "pas digéré") et son corps en pantin convulsif. Il faut le voir courir pour moins souffrir, danser pour moins courir, faire la roue, crier (en muet) le temps d'un seul travelling et d'une chanson de David Bowie. Il faut voir Lavant "jouer" tous les mouvements, entre grâce et épilepsie. Para conferir no link que se segue. Denis Lavant parte 2, com fundo sonoro de Modern Love de David Bowie. //
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